1541 - Aveu par le seigneur de Kerfors en la paroisse d'Ergue Guabiryc

De GrandTerrier

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Déclaration du domaine de Kerfors et de ses mouvances par le seigneur dudit lieu.

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Autres lectures : « 1448-1496 - Actes du fonds de La Marche pour les seigneurs de Kerfors » ¤ « Les Kerfors, dudit lieu, nobles du 15e au 17e siècle » ¤ « ROUZ Bernez - Anviou Lec'h an Erge Vras, mémoire sur les lieux-dits » ¤ 

Présentation

Ce document est mentionné et inscrit comme exemple d'un aveu [1] de succession page 11 du mémoire en breton de Bernez Rouz sur la toponymie gabéricoise. Il provient des Archives du Finistère, mais sa cote exacte n'a pas été relevée.

La déclaration est portée par le seigneur de Kerfors pour son fiel et les mouvances détenues moyennant le paiement d'une chefrente [2] par ses domaniers.

Le nom de la commune y est orthographiée par deux fois : « Ergue Guaberyc » et « Ergue Guaberic »

Les noms de lieux-dits des mouvances sont : Kerfors, Parc Keralias, Parc an Ran, Pont Bigodou, Penanquenech, Quenech Congar, Stangbyhan, Kermorvan, ...

Transcription

Y premier

En la paroisse de Ergue Guaberyc

L' (...) recongnoit le seigneur de Kerfors tenir ung fief (...) de Cornouaille (...) de chefrente [2] (...) Parc Keralias (...) terre froide [3] (...) Parc an Ran (...)

Et pour (...) sçavoir (...) Parc Gouliard (...) pont appelé Pont Bigodou (...) Penanquenech (...) la ville de Kempercorentin (...) sieur de Kerfors (...) QuenechCongar (...) Stangbyhan (...) Parc an Ran (...) Kermorvan (...) Kempercorentin à Coray (...) paroisse de Ergue guaberic.

 

Copie d'acte

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Annotations

  1. Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique]
  2. 2,0 et 2,1 Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique]
  3. Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique]




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Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens Création : mars 2008    Màj : 9.02.2024