1794-1795 - Procès verbaux d'expertise et de vente des ruines de Kerfors

De GrandTerrier

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Les ruines de l'ancien manoir de Kerfors et les bâtisses et terres attenantes confisquées à son propriétaire noble émigré et mises en vente comme biens nationaux.

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Vendues au citoyen Guillaume Le Guen de Balannec pour la somme de 77.000 livres.

Autres lectures : « Archives des Biens Nationaux » ¤ « 1809-1811 - Contentieux sur l'étang de Kervreyen bien noble du moulin de Kerfort » ¤ « Les de La Marche, nobles de Kerfort et de Lezergué, 17e-18e siècles » ¤ « GOURCUFF Olivier (de) - Anthologie des poètes bretons du 17e siècle » ¤ « ABGRALL Jean-Marie - La canalisation en terre cuite alimentant les jardins de Kerfors » ¤ 

Présentation

Les gabéricois connaissent au moins l'existence des ruines du château de Lezergué dont la façade est toujours debout et qui a été reconstruit juste avant la Révolution grâce aux pierres du manoir voisin de Kerfors.

Pour en savoir un peu plus, on a voulu rechercher les traces des anciennes ruines de Kerfors telles qu'elles sont décrites dans les documents datant de la Révolution. Bien sûr on n'a pas retrouvé le souterrain qui, d'après la légende, rejoignait les deux manoirs, mais on a des pistes sur l'origine de certaines pierres de Kerfors.

Les documents révolutionnaires de 1793 et 1795 relatifs aux ruines de Kerfors sont conservés aux Archives Départementales du Finistère sous les côtes 1Q319 et 1Q326-148, le premier était un rapport de « prisage et mesurage » par des experts et le deuxième un procès-verbal de vente et d'adjudication.

Dans le document d'expertise, on a une mystérieuse description des ruines : « En l'endroit, et au lieu où a existé le manoir de Kerfors une issüe [1] sous vieillons [2] et sans cloture formant des monticules désignants (les) amas d'attraits donnant du couchant sur la futaye voisinne ditte Kerfors duquel côté l'issue [1] a édifices contenant sous fond dix neuf cordes [3]. ».

Comment lire ces lignes ? Le manoir, suite à sa démolition, est devenue une issue, c'est-à-dire une place commune de village, qui en l’occurrence n'est pas entretenue car sous « vieillons » [2], et les restes du manoir y forment des monticules formant des amas d'attraits, terme utilisé en géologie minière. Le tout sur une surface d'environ 1100 m2 (19 cordes ou 11,55 ares).

D'autres mentions suivent : «  Au midy de l'issüe une maison en simple brossage [4] ouvrant au nord sur l'issüe [1] » ; « L'allée menant à l'issüe de Kerfors et au levant d'icelui » ; « Derrière l'emplacement du château au couchant d'icelui, un verger s'étendant depuis le four jusqu'à la longueur de l'emplacement » ; « Autre futaye derrière le jardin à terrasse communiquant au précédent par brèche derrière l'emplacement du manoir » ; « Vieux jardin inculte et à deux terres au nord de l'issue, terrassé et taludé au millieu aujourd'hui sous foins ou herbe fénable » .

Est-ce que ce vieux jardin terrassé est celui qui existe encore aujourd'hui et dont on dit qu'il incluait l'ancien château ? Nous ne le pensons pas, car le procès-verbal indique par ailleurs un autre jardin qui semble être celui qu'on peut voir aujourd'hui à l'est du hangar de Kerfors : « Au levant de la maison un jardin avec espalier, le lit jardin à deux terrasses, trois murtins, levant, couchant et nord, avec talud au midi sur prairie à Kervreien contenant six cordes ».

De plus les maisons décrites dans le rapport d'expertise étaient situées au sud, « au midy », du manoir, et donc ce dernier était au nord du corps de ferme actuel.

En projection sur le cadastre de 1834 (et celui de 2014 en médaillon), on aurait ceci :

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Les ruines de Kerfors furent mises aux enchères en 1795 et adjugé au citoyen Guillaume Le Guen pour la somme de 77.000 livres. Le montant de la transaction est élevé si l'on compare aux autres manoirs de la commune : Lezergué mis à prix pour 25.000 en 1808, Pennarun vendu pour 42.000 livres en 1794, Cleuyou pour 50.600 livres en 1795. Mais en l’occurrence pour Kerfors, ce qui fait le prix n'est pas la valeur du manoir qui a été détruit, mais la valeur agricole des jardins et des terres chaudes [5] et froides [6].

Les habitants du lieu-dit remarquent encore de nos jours que « quand on est dans les jardins en terrasse, on a une impression bizarre que ces lieux ont eu leur histoire ancienne et qu'il y a eu de la vie à cet endroit ». On peut évoquer en effet le poème « Le voiage du P. Alexandre de Rennes à Brest, et son retour » composé en 1659 et dans lequel le Père Alexandre écrit avoir dit la messe à Kerfors « à une ou deux lieues de Quimper, chez un gentilhomme appelé M. de la Marche ».

Ces jardins et leurs murs empierrés et surélevés sur leur côté sud comme le témoignage d'un passé où il était important d'entretenir un beau parc, et ce fut le cas à Kerfort. Et comme la situation du manoir ne permettait pas de les arroser avec des ruisseaux proches, des canalisations de poterie furent construites au 17e siècle pour amener l'eau du village de Parc-al-land situé au nord de Kerfors.

En 1889, le chanoine Jean-Marie Abgrall écrit dans le bulletin annuel de la Société Archéologique du Finistère : « une canalisation mise au jour aux environs du vieux château de Kerfors, en Ergué-Gabéric ... Les tronçons de tuyaux en terre cuite qui ont été découverts, mesurent 0m58 de longueur, 0m 13 de diamètre à l'une de leurs extrémités et 0m09 à l'autre ... Le canal entier, long d'environ 1 kilomètres, allait prendre l'eau à une source aux environs de Parc-al-Lan ... Ces jardins ont été nivelés et établis en terrasses, dans le cours du XVIIe siècle. Chaque petit seigneur voulait avoir son petit Versailles et imiter de loin les splendeurs de son parc. Kerfors eut donc ses pièces d'eau et ses bassins. »

au pied des arbres les terrasses de jardins et le talus empierré

Transcriptions

Expertise

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19, 21, 22, 23, 24 Messidor an 1. Ruines de Kerfors. Émigré La Marche. Ergué-Gabéric.

L'an deuxième de la République française une et indivisible les dix neuf, vingt un, vingt deux, vingt trois, et vingt quatre messidor nous soussignés Vincent Charles Le Blond demeurant à Quimper place du finistère et Salomon Bréhier demeurant au dit Quimper rue neuve, experts nommés par arrêté du Directoire du District de Quimper du 28 septembre dernier vieux stile, pour procéder au prisage par mesurage des biens d'émigrés, nous sommes rendus de nos susdittes demeures accompagnés de Jean Le Jour officier municipal de la commune d'Ergué-Gabéric du lieu de Boden au dit Ergué Gabéric et où est la ruine de Kerfors et dépendances, où étant rendu avons trouvés le nommé Yves Alain qui nous a dit y habiter et dans le hamau y étant à titre de gardien des bois et futaies de la dépendance

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de Kerfors pour quoi il y était établi par l'émigré La Marche père auquel ils appartiennznt ainsi que tout ce qui compose Kerfors dont lui dit Alain jouissoit aussi comme il jouit par continuation des jardins, courtils [7] et patures en allée, le tout sans payer de ferme le prix en étant compensé avec le salaire de son gardage, nous sus-dits experts voulant priser et mesurer le tout de ces dépendances, le dit Alain nous en faisant la démonstration et indication, avons passés les dix neuf, vingt un, vingt deux, vingt trois et vingt quatre à mesurer toutes les terres de Kerfors et futayes qu'à les priser avec les terres que nous avons jugés à propos d'y joindre et en indiquer les chemins à pratiquer, le vingt quatrième passé au raport du présent et avons opéré ainsi qu'il suit.

En l'endroit, et au lieu où a existé le manoir de Kerfors une issüe [1] sous vieillons [2] et sans

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cloture formant des monticules désignants (les) amas d'attraits donnant du couchant sur la futaye voisinne ditte Kerfors duquel côté l'issue [1] a édifices contenant sous fond dix neuf cordes [3].

Au midy de l'issüe une maison en simple brossage [4] ouvrant au nord sur l'issüe [1] à une porte trois ouvertures de longueur à deux longères [8] quarante trois pieds, de franc à deux pignons quatorze, hauteur compensé sept, et couverte de gleds [9].

Au couchant de la maison une crêche en simple maçonne [10] à une porte au nord, une fenêtre idem de longueur à deux longères [8] seize pieds, franc à un pignon dix, hauteur sept, couverte de gleds [9].

Au levant de la maison un jardin avec espalier, le lit jardin à deux terrasses, trois murtins, levant, couchant et nord, avec talud au midi sur prairie à Kervreien contenant six cordes.

Autre petit jardin au midi de la

Vente

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Procès-verbal


De Première Enchère & d'adjudication définitive
10eme Vente de Biens nationaux provenans d'Émigrés


Département du Finistère
District de Quimper
Canton rural
Municipalité d'Ergué-Gabéric


Les ruines de Kerfors


Lamarche, émigré



Le dix neuf du mois de Floréal de l'an 3eme de la République Française une & indivisible, à neuf du matin nous Alain Jacques Kernafflen, vice-président, Bouet, Barazer et Capitaine

Administrateurs du Directoire du District de Quimper, Département du Finistère, nous sommes transportés, accompagnés de l'agent national, dans la salle d'audience dudit Directoire, où étant, ledit l'agent national a annoncé qu'il alloit être procédé à la réception des premières enchères pour la vente des biens ci-après désignés, indiqués par l'affiche du 3 du mois de Floréal dont il a donné lecture, laquelle affiche a été bien & duement publiée et apposée dans les lieux prescrits par la loi, suivant les certificats ci-annexés des Officiers Municipaux des communes où sont situés les biens, & des chefs-lieux des Districts du Département, les ruines de Kerfors, consistant en une maison, crêches, four, vieux jardins à deux terrasses, courtils [7], terres chaudes, terres froides, et prairies détachées de Kervreyen à ne former qu'un lot, ayant pour débornements généraux et particuliers ceux consignés au procès verbal de Brehier et Le Blond experts des 19, 21, 22, 23 et 24 messidor an 2 de la République, enregistré à Quimper le 29 dudit mois, estimés suivant ledit procès verbal dont il sera délivré copie à l'adjudicataire à lui valoir et servir de titre avec le présent, la somme de sept mille quatre cent soixante livres.

Originaux

Lieu de conservation : Archives Départementales du Finistère.

Série : 1Q, Révolution, Biens nationaux

Cotes : 1 Q 319 (P.V. d'expertise des biens des émigrés) et 1 Q 326.

Licence ouverte de réutilisation des données publiques.

Annotations

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique]
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Veillon, vieillon, s.m. : « sous v(i)eillon », parcelle laissée en jachère naturelle. Le veillon est semble-t-il synonyme de « vieille terre », et composé d"herbes et de trèfles maintenus pendant au moins 2 ans. L'autre variété de jachère est le « brandon », dérivé du terme « brande », qui lui est constitué de bruyères sèches et inflammables. [Terme] [Lexique]
  3. 3,0 et 3,1 Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique]
  4. 4,0 et 4,1 Brossage, s.m. : « maçonne en simple brossage », « maçonné en brossage », ou « construite en brossage », désigne des murs faits de pierres de taille dont les joints sont brossés, par opposition aux maisons « de simple maçonne » qui sont faites de pierres plus petites en schistes tout-venant, non jointées. [Terme] [Lexique]
  5. Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique]
  6. Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique]
  7. 7,0 et 7,1 Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique]
  8. 8,0 et 8,1 Longère, s.f. : mur principal d'une bâtisse. Ce terme n'avait la même signification qu'aujourd'hui, il désignait, non pas un bâtiment de forme très allongée, mais dans un bâtiment donné, le mur de façade et le mur arrière. On parlait donc de la longère de devant et de la longère de derrière. Quant à l'appentis, comme il s'appuyait contre la maison, il n'avait évidemment qu'une longère. Source : Jean Le Tallec, La vie paysanne en Bretagne sous l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique]
  9. 9,0 et 9,1 Glé, s.m. : chaume ; en Bretagne, glé se dit encore pour signifier chaume de paille ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. Le mot "gled" est issu du latin gladiolus (épée courte) et aussi gladius (glaïeul) à cause de sa forme lancéolée des feuilles de cette plante. Ce glaïeul n'est autre que l'iris jaune des marais. A la fin du XIe siècle, en ancien français, il se nomme "glaid" et vers 1160, "glai", en Bretagne c'est le "gled". Il désigne le glaïeul (iris des marais) jusqu'au XVIIIe s., plus tard au XIXe s. le "gled" est à la fois: iris des marais, carex (laîche), roseaux et joncs, c'est à dire, les végétaux de zones humides, servant à couvrir, maisons et dépendances. Le mot évolue en "glé" au XIXe s. et les maisons couvertes de végétaux deviennent des chaumières. Le chaume était bien connu autrefois, c'était le chaume du seigle, matière noble réservée à la toiture des petits manoirs et aux habitations. Source : Michel Mauguin. [Terme] [Lexique]
  10. Maçonnage, s.m. : « en (simple) maçonnage » ou « simple maçonne », désigne un matériau de construction hétérogène, constitué seulement de schistes tout-venant, par opposition à la pierre de grain en granit, dite « pierre de taille » (Jean Le Tallec 1994), le terme « maçonné en brossage » désignant par contre les joints brossés autour des pierres taillés. [Terme] [Lexique]
  11. 11,0 11,1 et 11,2 Cerne, s.m. : entourage ; dans l'expression « au cerne » : entouré. Quand il est indiqué qu'un terrain a « ses fossés au cerne », cela signifie qu'il possède tous ses talus. De même « ses édifices au cerne » indique que les bâtis sont répartis sur les 4 côtés du terrain. Lorsque l'expression est suivie de « fors », par exemple «  fors du Levant », un des côtés fait exception. Source : Forum du CGF. [Terme] [Lexique]
  12. 12,0 12,1 12,2 et 12,3 Fors, p. : excepté, hormis, sauf, en dehors. Expression attribuée à François 1er après la défaite de Pavie : « Tout est perdu, fors l'honneur » ; source : Trésor Langue Française. Dans l'expression « ses fossés au cerne fors du levant », trois côtés seulement entourent le terrain. [Terme] [Lexique]
  13. 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 13,5 et 13,6 Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique]
  14. Fossé, s.m. : clôture en terre, ou dont les parements seuls étaient en pierre. L'usage ancien attribue au mot fossé un sens diamétralement opposé au sens légal actuel. Par contre on donnait le nom de douve à cette partie de la clôture que le Code civil (art. 666 à 669) nomme fossé ; et on appelait fossé ce que le législateur nomme la levée ou rejet de la terre. Les fossés étaient systématiquement assortis de douves, alors qu'un demi-fossé ou turon n'en avait pas. Source : "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère, recueillis par J.-M. P. A. Limon". On rencontre aussi la confusion d'usage Talus/Fossé en breton. On désigne le "talus" par "kleuz", du verbe "kleuzañ" ou "kleuziñ" : "creuser" ; sur le substantif "kleuz" a été reformé un verbe "kleuziañ" qui signifie "refaire, entretenir les talus et les fossés" ; on voit bien que le sens originel de "kleuz" est inséparablement l'ensemble "fossé"/"talus". Source : ulamirlammeur. [Terme] [Lexique]
  15. Turon, s.m. : clôture qui ne diffère des fossés (talus) que par les dimensions, et qui est toujours en terre. Les experts les désignent souvent sous le nom de demi-fossé, c'est un genre de clôture moins communément employé, et dont la hauteur moyenne est de 1 mètre, la largeur de 80 à 90 centimètres. Les turons n'ont point de douve, la plupart des turons étant d'anciens fossés (talus) dont on a négligé l'entretien et les réparations. Source : "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère, recueillis par J.-M. P. A. Limon". [Terme] [Lexique]
  16. Hallier, s.m. : enchevêtrement de buissons serrés et touffus, d'un accès difficile. Synonyme : fourré. Source : TLFi. [Terme] [Lexique]



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Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Création : Juin 2009    Màj : 31.10.2023