Antoine Favé, vicaire (1888-1897) et mémorialiste

De GrandTerrier

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Fiche d'un prêtre en exercice à Ergué-Gabéric (bio, mandature, nécrologie ...)

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Autres lectures : « Liste des prêtres nommés à Ergué-Gabéric » ¤ « Alain Le Bihan, recteur (1908-1909) » ¤ « Les élections municipales annulées par le Conseil d'Etat, journaux finistériens 1893 » ¤ « SAF (Société Archéologique du Finistère) - Bulletins annuels » ¤ 

Présentation

Extrait de la liste des prêtres décédés et ordonnés de 1801 à aujourd'hui (Archives de l'Évêché, màj 2008) :

Favé Antoine : Né le 5-03-1855 à Quimper (St-Corentin) ; 1878, prêtre à Rome ; 1883, vicaire à Saint-Pabu ; 1888, vicaire à Ergué-Gabéric ; 1897, aumônier de l'asile St-Athanase, Quimper ; 1912, retiré à la maison St-Joseph ; décédé le 13-12-1914.
Etude : SR. 1915 p. 9-11.
Œuvres : Nombreux articles dans le B.S.A.F.

Antoine Favé a rassemblé de nombreux documents d'archives à Ergué-Gabéric, et en a publié des extraits et analyses dans les bulletins de la Société Archéologique du Finistère de 1891 à 1896 Période gabéricoise : de 1888 à 1897


Coupures de presse

A. SR de 1888, page 557


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24 août 1888 : « M. L'abbé Couic, vicaire à Ergué-Gabéric, est nommé recteur de Tourc'h. M. L'abbé Favé, vicaire à Saint-Pabu, est nommé à Ergué-Gabéric ». |}


B. SR de 1908, page 105


Installation du recteur : « Alain Le Bihan, recteur (1908-1909) » ¤ 

Extrait : « Vers la fin du dîner qui suivit, quelques toasts, cordialement applaudis, ont été prononcés par [...], et par M. Favé, aumônier à Quimper : en quelques mots, pleins d'humour, il fit l'historique de la paroisse pendant les dix années qu'il y passa comme vicaire, et qui peut se résumer dans cette affirmation : " Ce n'est pas à Ergué-Gabéric qu'on trouvera, de longtemps, la séparation de l'Église et de l'État ... ". La présence des magistrats de la commune et des conseillers à cette fête en était du reste la meilleure preuve. »

C. Semaine Religieuse (SR) de janvier 1915


Extrait : « Le vicariat d'Ergué-Gabéric succéda à celui de Saint-Pabu. Ce fut là qu'il commença à s'adonner à l'étude de l'histoire locale, en feuilletant les vieux cahiers de la Fabrique [1], en fouillant les papiers de vieilles familles, en compulsant des inventaires anciens et des actes notariés, en s'initiant aux mystères des Archives départementales. Ce fut pour lui une mine abondante, où il puisa largement, et qu'il put explorer d'une manière encore plus effective et plus suivie lorsque, en 1897, il fut nommé à l'aumônerie de l'asile départemental de Saint-Athanase.

Le résultat de ces recherches fut la production de multiples, très multiples mémoires, études, notices, épisodes, anecdotes, dont il enrichit le « Bulletin de la Société Archéologique du Finistère » et celui de l'« Association Bretonne » , sans compter les congrès auxquels il aimait à assister pour se mettre en rapport avec les diverses notabilités qui les fréquentaient. »


D. Courrier du Finistère, 1893


Les élections municipales sont annulées suite à un de ses sermons disant explicitement : « Votez selon votre conscience en songeant que le billet que vous mettrez dans l'urne, dimanche, sera dépouillé (countet) deux fois : une fois par le Maire, au soir du 1er mai, une autre fois par Dieu, au soir de votre vie, au jour du jugement qui suivra immédiatement votre mort ».

Autre extrait : « Mais, qu'est-ce que paix ? - Le bon ordre en toutes choses. Qu'est-ce que l'ordre en toutes choses ? - Chaque chose à sa place. Pas d'ordre, donc de paix, si Jésus notre Dieu, ne tient pas toujours la place qu'il doit avoir : la première place dans chaque cœur, dans chaque paroisse, dans chaque État. »

Société Archéologique du Finistère

Articles de l'abbé Favé dans l'ndex des Bulletins de la Société Archéologique du Finistère :

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Articles de la Société Archéologique du Finistère signés Antoine Favé et relatifs à Ergué-Gabéric :

  • 1891 - BSAF18_155_169.pdf - Mémoire MONOGRAPHIE PAROISSIALE : ERGUE GABERIC ; Pages 155-169
  • 1891 - BSAF18_LX.pdf - DEPOT D'UNE CROIX DE BRONZE TROUVE A NIVERROT ; Page LX
  • 1891 - BSAF18_XXXII.pdf - LECTURE DES RECHERCHES SUR L'ANCIEN CANTIQUE DE KERDEVOT ; Page XXXII
  • 1893 - BSAF20_55_69.pdf - Mémoire NOTE SUR LA VIE RURALE EN CORNOUAILLE AUX DEUX DERNIERS SIECLES ; Page 55-69
  • 1894 - BSAF21_252_263.pdf - Mémoire DE LA CONDITION DES PRÊTRES DANS LE FINISTERE ; Pages 252-263

Annotations

  1. Fabrique, s.f. : désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps politique spécial chargé de l'administration de ces biens, ce au niveau de l'église paroissiale ou d'une chapelle. Les paroissiens trésoriers membres de ce corps étaient les « fabriciens », les « marguilliers » ou plus simplement jusqu'au 18e siècle les « fabriques » (s.m.). Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations de fidèles. Source : site Internet restarhorniou. [Terme] [Lexique]