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| Autres lectures : « GAYE G. et A. & LOCARD J.P. - Quand Saint-Chéron vivait au rythme des carrières » ¤ « Les carrières ne s'éteindront pas ! » ¤
Une enquête documentée sur une émigration de gabéricois vers les carrières de grès de St-Chéron en Seine-et-Oise dès la fin du 19e siècle :
- « C'est en faisant des relevés de naissances sur Ergué-Gabéric que je me suis aperçu que la commune de Saint-Chéron en Seine-et-Oise (aujourd'hui Essonne) était souvent mentionnée en marge des actes, pour des indications de mariages ou de décès. »
- « Un examen des villages d'origine montre qu'il y a eu une propagation de l'information et, par suite, de départs, à partir principalement d'une zone en forme de courbe, qui va approximativement de Crec'h-Ergué à Kerdilès ... Une autre zone de départs est repérable au voisinage de la papeterie (Odet-Quélennec) et aussi au bourg ... Le "bouche à oreille" a dû fonctionner entre les hameaux voisins. »
- « Le recensement de 1896 révèle une sorte d'invasion de Bretons à Saint-Chéron : 112 personnes, pères, mères et enfants. Dix ans plus tard en 1906, 232 Bretons y sont dénombrés ... »
Henri Chauveur a publié sur son site Internet un complément d'enquête où il a rassemblé des explications sur le phénomène migratoire entre Ergué-Gabéric et Saint-Chéron et des informations généalogiques :
« Comment est né ce mouvement de population et à la suite de quels appels ou informations ou est-ce en
raison d’une situation sociale difficile. On notera que les migrants sont en général d’origine modeste, les
parents comme eux-mêmes étant très souvent des journaliers. Il faut aussi noter que les déplacements
sont facilités par l’arrivée du train en 1865 à la gare de Quimper (et en à Saint-Chéron cette même fin d'année 1865). »
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