Modèle:1G93-1699-1

De GrandTerrier

sur laquelle action y ayant eu sentence aux requestes du palais qui condane les dits seigneurs de Querohan et du Cluziou de recevoir le dit affranchissement, de laquelle sentence ils avoient relevez appell à la cour et transigeant sur le dit appell, en considération de ce que le dit seigneur esvesque se départoit volontairement du délais des dits prés qu'il estoit en droit de leur demander, les dits seigneurs de Querohan et du Cluziou s'obligèrent de lui payer une somme de trois livres de rente sur l'hypotèque spécial de l'un des dits prés nommé le pré Ponteven dont le premier payment se devoit [...] à la St Michel suivante qui estoit de la dite année 1682, dont ils n'ont cependant rien payez depuis quoy que diverses fois requis de la faire, à ces causes j'ay soussigné Pierre Chotten général et d'armes en Bretagne de l'établissement dudit Quimper y demeurant en la ville [...] instant et le me requerant Messire François de Coetlogon [1] evesque de Quimper comte de Cornouaille demeurant en son palais épiscopal audit Quimper, qui fait élection de domicile chez Me Guillaume Bougeant son [...] assigné n: h: Rolland Le Gubaer seigneur du Cluziou demeurant en son manoir du Cluziou paroisse de Laniron [...] comparoir en la dite cour et jurisdiction des Régaires [2] de Quimper à la prochaine audiance d'icelle après huit jours francs [...]

  1. François de Coëtlogon né à Rennes en 1631, mort à Quimper en 1706, fut évêque de Cornouaille de 1668 à 1706. On raconte qu'en tant qu'habitué de la cour de Versailles, il rapporta une histoire de carrosse enlisé près de Quimper, ce qui inspira à Jean de La Fontaine « la fable du chartier embourbé » (1706) : «  C'était à la campagne Près d'un certain canton de la basse Bretagne, Appelé Quimper-Corentin ». A la même époque le père Nicolas Caussin, confesseur de Louis XIII, exilé à Quimper pour avoir mal parlé de Richelieu, qualifiait la basse-Bretagne de « dernière maison de la province ".
  2. TERME ANCIEN DE DOCUMENTS D'ARCHIVES

    Régaires, s.m.pl. : administration en charge du domaine temporel d'un évêque, propriétaire et seigneur, au même titre que l'aurait été n'importe quel noble propriétaire d'un fief avec justice. Le plus souvent, ils provenaient de donations anciennes faites au cours des âges par des féodaux, qui souhaitant sans doute s'attirer des grâces divines ou se faire pardonner leurs péchés, avaient doté l'église de quelques fiefs avec les revenus en dépendant. Source : amisduturnegouet sur free.fr


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